Dr Bounhir BOUMEHDI, médecin-radiologue

Que d'histoires humaines vécues dans un centre de radiologie.

Une femme obèse avec de gros seins qui doit faire une mammographie.

Un homme de 60 ans, victime d'un accident vasculaire cérébral, qui doit impérativement bénéficier en urgence d'un IRM et qui hélas souffre de claustrophobie.

Cette gamine de 14 ans, qui a été victime d'un viol, a qui le médecin radiologue doit faire une échographie pour voir l'état d'avancement de la grossesse.

Cet homme de 70 ans qui souffre de claudications et de douleurs dans les mollets à qui le spécialiste de l'imagerie médicale doit faire un examen radiologique spécifique pour juger de l'état de ses vaisseaux sanguins, notamment ses artères.

Chaque jour, le cabinet du médecin radiologue devient un sanctuaire de récits humains, où chaque patient apporte avec lui une histoire de courage et de résilience.

Dans cet espace intime, le radiologue tisse des liens de confiance, offrant son expertise avec une compassion profonde et une écoute attentive.

Un matin, une femme obèse, Lalla Batoul, entre dans la salle d'examen, ses pas lourds trahissant une souffrance invisible.

Elle doit subir une mammographie, et le médecin radiologue sait que la gêne qu’elle ressent va au-delà de la simple procédure.

Il ajuste délicatement l’appareil, ses mains expertes trouvant les angles justes pour minimiser l’inconfort.

Tout en travaillant, il murmure des mots apaisants, transformant cet instant clinique en un moment d’humanité partagée.

Un autre jour, un homme de 60 ans, Haj Boubker, victime d’un AVC, arrive en urgence pour une IRM.

La peur est visible dans ses yeux, accentuée par sa claustrophobie.

Le médecin radiologue, conscient de cette terreur, prend le temps de lui expliquer chaque étape, de lui offrir des pauses et des respirations.
Il crée un pont de confiance, permettant à l’homme de trouver le courage de rester immobile dans ce tunnel intimidant, avec l’assurance que chaque seconde est surveillée avec bienveillance.

Une jeune fille de 14 ans, Zineb C., marquée par la violence, franchit timidement le seuil du cabinet.
Elle porte en elle les cicatrices d’un traumatisme, et le médecin radiologue doit effectuer une échographie pour évaluer l’avancée d’une grossesse non désirée. Son approche est pleine d'empathie, ses paroles enveloppantes comme une couverture chaude.
Il guide l’échographie avec une délicatesse infinie, cherchant à offrir un espace de sécurité et de respect, un moment de répit dans son tourment.

Enfin, un homme de 80 ans, le papa d'un collègue, souffrant de claudications et de douleurs dans les mollets, vient pour un examen radiologique de ses vaisseaux sanguins.

Ses artères sont le théâtre d’une bataille silencieuse, et le radiologue, avec son œil expert, doit en tracer les contours.
Chaque image capturée raconte une histoire de circulation et de blocages, et il aborde cette tâche avec la même minutie et la même attention qu’un artiste devant sa toile.

Ses mots, rassurants, accompagnent chaque cliché, transformant l’inquiétude en espoir, l’incertitude en connaissance.

Ainsi, le médecin radiologue, avec son savoir-faire et son humanité, devient le gardien de ces récits fragiles, tissant des liens de solidarité et de soutien, offrant à chacun de ses patients une lueur d’espoir et de réconfort dans leur parcours de guérison.